Démarche artistique de l'artiste peintre belge Nathalie demanet
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« Le trait, les formes géométriques et les couleurs sont le langage de la nature omnisciente. »
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par les formes géométriques et les couleurs… du grand échiquier peint en trompe-l’œil sur le mur de la maison de mon enfance, à la découverte de l’œuvre de Victor Vasarely, là, où mon monde artistique a émergé.
Cherchant à comprendre l’art optique, l’art cinétique, je me suis penchée sur le détail qui rendait possible ces effets magiques. C’est tout naturellement que je retrouvais ce monde de formes et de couleurs.
Allant plus loin dans cette démarche, je découvris l’étude des nombres et ces mystères dont ils regorgent quant aux corrélations mathématiques qui permettent d’en appliquer sa forme ultime, le nombre d’or, à la vie.
Quand celui-ci est traduit en formes géométriques, il décrit alors comme par magie la plupart des structures qui organisent la nature. Les hommes ont traduit cela en formules mathématiques qui font le pont entre le physique et l’immatériel, entre la science et le spirituel au travers de cette géométrie sacrée qui venait de m’ouvrir ses portes.
Celle-ci est le fondement même de tous les édifices sacrés du monde entier, elle est inhérente à toutes les cultures et civilisations anciennes, telles les Incas, l’Égypte ancienne…. La science moderne montre également que ces motifs géométriques sacrés se retrouvent au sein même des formes moléculaires, dans cet infiniment petit, base de toute vie dans cet univers.
Parallèlement, une citation d’Albert Einstein attira toute mon attention: « Concernant la matière, nous nous sommes trompés. Ce que nous avons appelé matière n’est que de l’énergie qui a ralenti sa vibration afin d’être perceptible par nos sens. Il n’y a pas de matière. Tout vibre à des niveaux particuliers. »
Dès lors, une évidence m’envahit : chaque élément géométrique possède sa propre énergie vibratoire. J’ajoutai à cela la notion suivante : le corps physique est entouré de corps subtils que l’on appelle souvent « aura ».
A partir de ce moment, je souhaitais exprimer un concept: les formes géométriques émettent des ondes vibratoires pouvant entrer en résonance avec les corps subtils des personnes qui entrent dans ce champ d’énergie.
Je cherchais la technique qui allait amplifier cet aspect vibratoire mettant en exergue la forme géométrique et j’ai alors opté pour un «art texturisé». Ma technique s’apparente à celle d’un petit animal tisserand, inspirée de la technique de peinture relief de l’artiste Patrick Duval-Mandalaman.
Après avoir tracé au crayon un jeu de lignes droites et courbes entrelacées, j’isole la forme géométrique harmonieuse qui révélera l’œuvre. Je tisse alors des filaments qui ont pour rôle de surligner la forme géométrique, les écritures et les symboles spécifiques attestant de la naissance d’une géométrie sacrée. Ceci à l’aide d’un tube gutta prolongé de sa plume normographe à vis allant de 0,4 à 0,9 mm de diamètre.
Le relief ainsi formé est enfoui sous une couche d’acrylique qui harmonise le tout. Il peut être texturé davantage par un modelage et ainsi amplifier l’effet du vivant tel le regard de l’animal qui observe imperceptiblement votre âme, cfr «L’appel de Gaïa», 2019, Art géométrique texturisé, techniques mixtes sur bois, 40x40x3 cm
Par un jeu de couleurs acryliques allant des couleurs classiques aux couleurs iridescentes, certains détails sont exhumés et se dévoilent lors de la patine réalisée à partir d’un voile de peinture à l’huile, laissant également son ombre dans tous les interstices du relief.
Certains éléments comme des cristaux réels ou réalisés en pâte polymère, rendus brillants par une couche de résine, viennent parachever l’œuvre qui en séchant révèlera encore bien d’autres facettes.
Au travers de cette technique, je revisite également des œuvres de cultures et de civilisations passées laissant la magie opérer telles «Retour vers Maya», « Ba Gua ».
Ne révélant rien, j’ai laissé les spectateurs se mouvoir devant les œuvres et le résultat ne s’est pas fait attendre, plusieurs personnes m’ont rapporté les sensations physiques ressenties devant les œuvres.
J’ai pu ainsi confirmer l’hypothèse que les ondes de forme émanant des œuvres pouvaient entrer en résonance avec les spectateurs. La plupart des spectateurs découvrent alors cet espace invisible, semblant refléter le néant qui pourtant laisse une empreinte subtile dans leur corps physique.
Formée également dans le secteur de la santé holistique, je sais comme cet apport «énergétique» due aux ondes vibratoires, est profitable aux personnes réceptives, augmentant ainsi leur taux vibratoire.
Progressivement, l’expression de la vie décodée par le langage de la nature, nous plonge dans la géométrie de la conscience.
Je vous partage ci-dessous, mon atmosphère de travail lorsque naît une œuvre d’art. Jean-Claude Rieth l’a relaté de sa plume :
« Une œuvre vibratoire, ça commence comme une intuition. Au début, c'est une brume colorée presque paisible. On avance, sans se douter. Puis tout s'accélère soudain dans des formes géométriques irisées. Plus qu'une inspiration, c'est une énergie étrange et pourtant si bienveillante qui prend possession de l'artiste.
L'œuvre semble figée dans la couleur et la matière, ... mais pas pour longtemps. Même domptée, l'énergie connait son pouvoir. Elle remarque votre souffle qui hésite lorsque vous approchez. Et lorsque vous l'achetez, qui possède vraiment l'autre?
Ceux qui ont un don ne s'en rendent pas toujours compte. Pour eux, ce don est normal, et il a fallu longtemps à Nathalie pour faire rayonner le sien: matérialiser la géométrie sacrée. Elle ne se prive désormais plus pour partager cet art, par ses œuvres et ses ateliers, dans la région de Gembloux, en Belgique.
La vocation première de Nathalie De Manet est d'ailleurs l'enseignement. Et cette volonté de transmettre se ressent dans ses œuvres et ses ateliers de formation. Ses clients témoignent d'un éveil, d'une forme d'expansion de conscience, qui les fait grandir et les transforme.
Un spécialiste a un jour dit de Nathalie qu'elle est « une artiste pure ». Elle s'abandonne avec confiance à cette énergie créatrice. Nathalie devient l'outil de l'Inspiration, recherche les techniques, explore les matières, jusqu'à ce que l'œuvre se façonne par ses mains.
Et la métamorphose est complexe. Des éléments épars jusqu'à l'œuvre vivante, il faut parfois compter 20 étapes sur plusieurs semaines ! Dans l'atelier de Nathalie, bois, peintures, cristaux, résines et polymères se transforment étape après étape, au travers l'un long processus d'alchimie.
Au petit matin, alors que la brume irisée s'estompe, Nathalie repose l'œuvre enfin finie, et l'admire. Cette dernière peut désormais rayonner d'elle-même.
Ne vous étonnez pas, d'ailleurs, si dans l'obscurité, vous la voyez briller. On vous l'avait dit: il s'agit d'art vibratoire ... »